vendredi 18 décembre 2020

Le journal de la félicité









L’un des livres les plus fous et géniaux que j’ai jamais lus, l’un des plus spirituels aussi. Un écrivain juif roumain découvre le Christ dans les camps du régime communiste, se fait baptiser par un pope avec comme parrains un prêtre catholique et un pasteur. Il écrit un livre, se le fait confisquer par les gardes, le réécrit de mémoire…. Ce livre, c’est une sorte de symphonie, un patchwork de petits textes, d’aphorismes, qui dessinent petit à petit un rapport particulier à la foi, marqué par un grand sens de la liberté, l’humour et une joie profonde. Il eut le plus grand prix littéraire de Roumanie à la chute du Mur. Il peut se lire d’une traite ou se déguster par petits morceaux en lecture spirituelle. Pétillant d’érudition et ruisselant d’évangile. Un chef d’oeuvre absolu.

MARC Rastoin

https://www.marcrastoin.fr/

Ce livre, préfacé par Olivier Clément, a bouleversé Jean-Paul II. Il est à ranger à côté des "Souvenirs de la maison des morts" de Dostoïevski ou du "Premier cercle" de Soljenitsyne. Arrêté en 1960 par la police politique communiste roumaine, la sinistre Securitate, condamné à 15 ans de travaux forcés pour "complot contre l'ordre social socialiste", Nicolae Steinhardt, brillant intellectuel, d’origine juive, transformera cette saison en enfer en un chemin de la félicité. Illuminé et transfiguré par la foi et par la découverte du Christ, Nicolae Steinhardt reçoit le Baptême dans les geôles communistes. "Le journal de la félicité" décrit précisément cette transfiguration, mais aussi la vie dans le goulag roumain, avec une verve et un style inimitables. 

MICHEL Simion

Michel Simion est diplômé du Centre international de formation européenne de Nice (1981), de l'Institut d'études politiques de Paris (1983) et de l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge (2016)

 

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