Le terme franglais a connu sa notoriété grâce au livre de René Etiemble qui a écrit en 1964 son livre « Parlez – vous franglais ? », où « il a exercé sa verve polémiste contre les anglicismes dans la langue française »[1]. Le terme « franglais » aurait été créé par le grammairien Max Rat et aurait été utilisé pour la première fois dans un article de France-Soir paru en 1959.
Aujourd’hui les anglicismes sont présent dans toutes les langues, on parle en roumain de romengleza , itangleza, les mots anglais en roumain, en italien ou en français sont de plus en plus fréquents. Les Allemands parlent le denglisch, les hispanophones le spanglish, etc.
Le franglais, mot-valise formé des mots « français » et « anglais », désigne l'utilisation d'une langue française fortement anglicisée, dans l'expression écrite ou orale. Plus concrètement, il s'agit d'un ensemble de mots anglais et des tournures syntaxiques calquées sur l'anglais, introduits dans la langue française.
L’emprunt des anglicismes est à cause du fait que l'anglais est une langue de communication internationale ou à cause du mimétisme culturel. L’anglais tend à acquérir le statut de langue de prestige, au détriment des langues maternelles, comme jadis le grec ou le latin.
L'anglais est devenu le langage de référence dans la communication internationale et en même temps l’informatique a un rôle très important en ce qui concerne son utilisation à l’échelle planétaire.
Pendant les années 70, les mots empruntés de l’anglais, faisaient partie du « vocabulaire de l’aviation (jet, crash, cockpit, steward), des sports (goal, volley-ball, smash, bowling, skating, spider, roadster), de la danse(twist, swing,rock, slow), du cinéma et de la télé(remake, cameraman, western, happy-end, vamp, suspense, play-back), du journalisme(racket, hold –up, reporter, interview, flash) »[2]
Les jeunes sont les premiers à adopter l’anglais, qu’on appelle d’ailleurs globish (globish étant la variante appauvrie de l’anglais).
Les anglicismes sont présents dans les chansons, les films, et surtout sur l’Internet.
Les rappeurs utilisent beaucoup de mots anglais dans leurs chansons à côté du verlan ou des termes argotiques :
La recherche de l’allitération percutante et l’afflux de termes américains (B. Boy, cut, beat, scratch, etc.) mélangés à des expressions issues de minorités ethniques, à du verlan, et a des trouvailles spontanées constituent la base du langage des rappeurs qui est le même que celui des tagueurs.[3]
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