vendredi 24 septembre 2010

La journée européenne des langues

English is not enough




Depuis 2001 on fête la Journée européenne des langues qui a comme but de sensibiliser le public à l'importance de l'aprentissage des langues tout au long de la vie, afin de favoriser le plurilinguisme et la compréhension interculturelle( http://www.coe.int/t/dg4/linguistic/jel_fr.asp#P32_2558).
Les élèves de l'école "Ion Creangă" Bacău ont marqué la fête des langues par un débat intitulé "Pourquoi apprendre des langues étrangères" (débat mené par les professeurs Mary Pâslariu et Cristian Popa), par des posters dédiées aux langues européennes , ils ont également créé de belles cartes illustrés sur le thème de la diversité des langues, ils ont dessiné les drapeaux des états européens. Les élèves ont appris des mots en allemand, hongrois, russe, espagnol, italien, etc., en se rendant compte de l'importance d'apprendre plusieurs langues.
Cette journée dédiée aux langues a un rôle majeur pour promouvoir la richesse linguistique et culturelle de l'Europe parce qu'au présent en Roumanie, un très petit pourcentage des roumains parlent très bien une langue étrangère(5,2 pour cent), on est sous la moyenne européenne qui est de 13,3 pour cent. (http://www.ziare.com/social/romani/romanii-printre-europenii-care-nu-prea-stiu-limbi-straine-1044129)

lundi 20 septembre 2010

Bluetooth- -La chanson du dimanche



Tu passes ta vie, ton temps, le jour, la nuit assis devant l’écran
Tu n’as besoin de personne, tu ne parles qu’au téléphone
Ca gagne du temps

Tu es rapide, tu cliques, tu joues, tu zappes, tu fais copier-coller
Et pour manger c’est facile, livraison à domicile
Ca gagne du temps

Moi je voudrais seulement parler avec toi
Mais tu ne peux pas, t’es branché, t’as quelque chose à terminer
Moi je voudrais tellement sortir avec toi
Mais tu ne réponds pas, ton portable est coupé, tu restes concentré
Et si je frappe à ta porte, j’insiste pour que tu sortes
Tu pousses un coup de gueule, t’enlèves tes verres teintés

Tu te transformes en laptop, tu te transformes en desktop
Tous les jours un peu plus myope, parfois tu tombes en syncope
Pense à t’hydrater

Tu passes ta vie, ton temps, le jour, la nuit assis devant l’écran
Des amis t’en as des tonnes, surtout sur myspace.com
C’est les plus marrants

Tu es habile, tu chat, t’as plein d’fenêtres ouvertes en même temps,
Pourtant la tienne est fermée, et ça sent le renfermé,
Dans ta chambre d’étudiant

Moi je voudrais seulement aller à la piscine
Mais tu ne peux pas, t’es pluggé, t’as un record à exploser

Moi je voudrais tellement devenir ta copine
Mais tu ne réponds pas, ton blog est en carafe, tu dois le debogger
Et si je frappe à ta porte, j’insiste pour que tu sortes
Tu pousses un coup de gueule, t’enlèves tes verres teintés

Tu te transformes en laptop, tu te transformes en desktop
Tous les jours un peu plus myope, parfois tu tombes en syncope
Pense à t’hydrater

T’as ouvert un email qui a planté ton Dell
Appelle Docteur Norton
T’as chopé un virus qui a pourri ton Asus
Appelle Docteur Norton

Et s’il est occupé, s’il ne peut pas t’aider
Alors cours à la Fnac, achète-toi Mac Afee

Tu te transformes en octet
Tu te transformes en smiley
Tu te transformes en souris
Tu te transformes en wifi
Tu te transformes en freebox
Tu te transformes en neufbox
Tu te transformes en modem
Tu te transformes en webcam
Tu te transformes en pop-up
Tu te transformes en excel
Tu te transformes en 15 pouces

Tu te transformes en bluetooth
et maintenant t’as les dents bleues…

samedi 18 septembre 2010

Le franglais


Le terme franglais a connu sa notoriété grâce au livre de René Etiemble qui a écrit en 1964 son livre « Parlez – vous franglais ? », où « il a exercé sa verve polémiste contre les anglicismes dans la langue française »[1]. Le terme « franglais » aurait été créé par le grammairien Max Rat et aurait été utilisé pour la première fois dans un article de France-Soir paru en 1959.

Aujourd’hui les anglicismes sont présent dans toutes les langues, on parle en roumain de romengleza , itangleza, les mots anglais en roumain, en italien ou en français sont de plus en plus fréquents. Les Allemands parlent le denglisch, les hispanophones le spanglish, etc.

Le franglais, mot-valise formé des mots « français » et « anglais », désigne l'utilisation d'une langue française fortement anglicisée, dans l'expression écrite ou orale. Plus concrètement, il s'agit d'un ensemble de mots anglais et des tournures syntaxiques calquées sur l'anglais, introduits dans la langue française.

L’emprunt des anglicismes est à cause du fait que l'anglais est une langue de communication internationale ou à cause du mimétisme culturel. L’anglais tend à acquérir le statut de langue de prestige, au détriment des langues maternelles, comme jadis le grec ou le latin.

L'anglais est devenu le langage de référence dans la communication internationale et en même temps l’informatique a un rôle très important en ce qui concerne son utilisation à l’échelle planétaire.

Pendant les années 70, les mots empruntés de l’anglais, faisaient partie du « vocabulaire de l’aviation (jet, crash, cockpit, steward), des sports (goal, volley-ball, smash, bowling, skating, spider, roadster), de la danse(twist, swing,rock, slow), du cinéma et de la télé(remake, cameraman, western, happy-end, vamp, suspense, play-back), du journalisme(racket, hold –up, reporter, interview, flash) »[2]

Les jeunes sont les premiers à adopter l’anglais, qu’on appelle d’ailleurs globish (globish étant la variante appauvrie de l’anglais).

Les anglicismes sont présents dans les chansons, les films, et surtout sur l’Internet.

Les rappeurs utilisent beaucoup de mots anglais dans leurs chansons à côté du verlan ou des termes argotiques :

La recherche de l’allitération percutante et l’afflux de termes américains (B. Boy, cut, beat, scratch, etc.) mélangés à des expressions issues de minorités ethniques, à du verlan, et a des trouvailles spontanées constituent la base du langage des rappeurs qui est le même que celui des tagueurs.[3]



[1] Le Petit Larousse, Larousse, 1993, p.1314

[2] Henri Mitterand, Les mots français, PUF, Paris, 1965, p. 70;

[3] Pierre Merle, Argot,Verlan et Tchatches, Milan, Toulouse, 1997, p.37;